Nous nous étions préparés psychologiquement à assister à un concert destiné aux fans de headbanging (vous savez, ces chevelus adeptes du tournage de tête à vous en donner le vertige), ce mercredi 7 décembre, au VK. À l’affiche : Skeletonwitch et Kvelertak, deux groupes en effet taillés pour faire tourner les têtes.
Malgré un son un peu trop saturé et confus, Skeletonwitch, groupe de black/trash metal ultra-speed originaire d’Athens (non, non, pas la capitale grecque mais Athens dans l’Ohio, aux États-Unis) assure une première partie très dynamique et entraînante.
Place ensuite à la puissance musicale des géants venus du froid : Kvelertak. Le groupe nous fait, une fois de plus, perdre la tête avec son metal reconnaissable entre mille. Le chant surpuissant, les impressionnants tournés de basse, l’énergie positive, les riffs uniques des trois guitares et le jeu de batterie hyper rapide, nous tiennent en haleine jusqu’à la fin du set.
Formé en 2007, il n’aura pas fallu plus d’un album aux Norvégiens pour conquérir l’Europe, puis les États-Unis, avec leur mélange improbable de black metal, hardcore, hard rock, punk ou encore stoner. Le deuxième suivra dans la lignée du premier, ce qui n’est pas le cas du troisième, un peu décevant car ayant perdu cet effet novateur. Les riffs sont plus fades, parfois trop longs et répétitifs, marquant ainsi les longues absences de chant.
Autant dire que le quatrième album est attendu au tournant ! Sans parler de notre frustration de ne pas pouvoir chanter ou plutôt crier les paroles, celles-ci étant entièrement en Norvégien. Tout ceci ne nous empêchera pourtant pas de retourner les voir.
Pierine Vande Zande