En ce samedi, les festivités battent leur plein à Dour. Les parents sont de sortie en couple ou entre amis et les travailleurs actifs profitent du week-end pour faire un saut sur la Plaine de la Machine à Feu, le tout sous un ciel plus menaçant mais des températures toujours aussi clémentes.
On entame notre troisième journée avec Moutain Bike qui joue dans la Petite Maison dans la prairie. Il est 13h20 quand le groupe ouvre la scène. Voguant sur la vague surf, les quatre camarades en slips et tuniques de basket-ball s’offrent une bonne tranche de rock bien balancé. Notons les backing vocals très pop, quelques cris rockab’ et quelques envolées soniques.
La PMDLP porte bien son nom : elle comporte un petit carré d’herbe en bout de chapiteau, parfait pour faire une petite sieste pendant que les quatre de Sheffield (ndlr : 65daysofstatic) s’ébrouent à nous faire rêver sur leur post-rock à pointes électroniques.
On passe par la Last Arena pour aller danser sur Cypress Hill qui s’affiche en grande forme. On entonne les refrains et on se marre avec ses voisins. Malgré le répertoire quasi inchangé du crew de LA, le son est bien meilleur que lors de leur dernier passage à Dour et le public beaucoup plus réactif. Une belle prestation pour ces légendes du hip-hop core.
Une portion de frites (avec ravier de sauces, s’il vous plaît) plus tard et on déguste les fantastiques Jagwar Ma. Les petits protégés de Foals sont déchaînés. Leur irrésistible bric-à-brac de sons dance psyché nous explose à la figure. Let’s dance!
« Here comes the rain » auraient pu chanter les Girls in Hawaii en entamant leur show à la Last Arena. Si on avait eu du gel douche, on aurait pu se faire un petit « Tahiti Dour » au pied de l’Everest. Un bon concert plein d’émotions et de vitalité, clôturé en beauté et tout en effervescence par le terrible Flavor.
Maximo Park semble tout aussi excité sur la scène de la PMDLP… Mais on passe notre tour cette fois-ci : break needed!
On arrive enfin au gros morceau de la soirée : Mogwai. Bien en jambes, ils remercient régulièrement les festivaliers présents. Alternant titres planants et compos plus pêchues, les Écossais nous offrent un magnifique live post-rock jusqu’à la moelle. On en a encore la chair de poule!