En cette soirée du 5 novembre 2012, le Botanique accueille Twin Shadow. Cet artiste américain né en République dominicaine élabore une électro-pop cotonneuse et groovy, aux accents eighties. Un concert quasi sold out à en juger par le nombre de personnes présentes.
Le bourdonnement de la foule se fait de plus en plus dense dans la salle comble de l’Orangerie. Cela fait maintenant un quart d’heure que George Lewis Jr. et ses musiciens se font attendre. Soudain, le brouhaha ambiant cesse pour laisser place au silence, quelques cris stridents s’échappant des gorges des plus impatients. Tandis que ses compagnons de scène s’équipent de leurs instruments, Lewis salue la foule, le sourire aux lèvres.
C’est avec Golden Light que Twin Shadow choisit d’ouvrir ce concert nous faisant voyager, pendant plus d’une heure, entre morceaux dansants et balades lascives, à travers l’univers particulier de ses compositions. Une prestation réussie qui manque cependant par moments de puissance, si bien qu’on a parfois du mal à se laisser emporter. Et pourtant, l’intensité recherchée sera bientôt réalité grâce au magnifique rappel que nous offrira l’artiste, sa version solo de The One suffisant à nous donner le frisson et à remuer les émotions enfouies au plus profond de nous.
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