Le vieil adage « il faut souffrir pour être belle », qu’il soit à prendre dans le sens du ou à rebrousse-poil, serait-il à l’origine du titre du dernier album de la somptueuse Chelsea Wolfe? L’artiste prouve, en tout cas, avec Pain is Beauty, son quatrième album studio (dans les bacs depuis le 3 septembre), qu’elle a un très bel avenir devant elle. Une nouvelle plaque aux sonorités électroniques plus marquées que la précédente.
Après trois opus qui ont déjà conquis un public certain, la belle californienne est en passe de devenir la nouvelle coqueluche de nombreux mélomanes en quête de mélopées envoûtantes et mystérieuses. Moins saturé que ses prédécesseurs, par moments à la limite de l’immaculation sonore, cette nouvelle production n’en reste pas moins des plus sombres. Chelsea Wolfe vous transporte dans un monde bien à elle, avec l’aide de ses musiciens, au travers de 12 titres aux paroles très surréalistes et au romantisme issu d’un autre temps. Un vrai régal pour tous les fanatiques de musique gothique et de dark-folk, que l’on conseille aussi vivement aux poilus post-rockeux.
En tournée avec Russian Circles, Chelsea Wolfe sera en concert au Vooruit (Gand), ce 30 octobre 2013.
Nancy Junion