Pelican, le groupe post-hardcore originaire de Chicago, jouait ce vendredi 19 juillet 2013 au festival de Dour. Le quatuor y a livré une prestation de grande qualité pour le plus grand plaisir des amateurs du genre.
Interviewé par Férarock avant le concert, le guitariste du groupe, Trevor de Brauw, affirmait que les liens fraternels existant entre le bassiste et le batteur de la formation donnaient une touche unique à l’ensemble. Il expliquait également que le fait de créer des morceaux entièrement instrumentaux traduisait une volonté de leur part de gagner en intensité, insistant sur le fait que leurs compositions auraient moins d’intérêt pour le public si elles étaient agrémentées de paroles. Deux affirmations que l’on a pu vérifier en live!
19h15, avec un peu de retard sur le programme, les premiers riffs résonnent dans l’air, faisant trembler le plancher de la Cannibal Stage. Une batterie tout en puissance et en nuances, des guitares aux boucles accrocheuses et des lignes de basse bien lourdes : Pelican déploie ses ailes sur une mer de métalleux hypnotisés. Agitant frénétiquement la tête en rythme, le public se laisse porter par la vague apocalyptique qui déferle sur lui, les plus hardis s’élançant gaiement au coeur du pit fraîchement formé. Les titres du quatuor chicagoan défileront pendant une petite heure, la ferveur de l’audience grandissant au fil des minutes égrenées.
Le nouvel album de Pelican, Forever Becoming, paraîtra le 15 octobre prochain chez Southern Lord. En attendant la sortie de cette énième plaque, découvrez-en un avant-goût grâce à un premier single, Immutable Dusk, en écoute depuis une dizaine de jours sur le SoundCloud du groupe.