Ce lundi 17 avril, le FLEDDYPALOOZA rassemblait une belle brochette de groupes hardcore, venus des quatre coins de la Flandre, à l’Ancienne Belgique.
18h10, nous voilà plongés dans un énorme circle pit où s’enchaînent coups de pieds retournés et moulinets, une atmosphère digne du H8000 (ndlr : nom donné à la scène hardcore de Flandre occidentale), d’où est originaire le groupe STAB. Malgré une salle loin d’être comble, l’ambiance est au beau fixe et le ton est donné.
Place ensuite à une autre génération, avec un style complètement différent et des musiciens plus expérimentés dont, entre autres, Joost Noyelle, ayant fait partie de groupes marquants de la scène hardcore/metal comme Liar et Congress. Il ne faudra que quelques morceaux à King Hiss pour convaincre un public un peu perplexe, avec son style rock stoner/psyché et son chanteur possédé, pouvant sortir des notes venues d’ailleurs sans le moindre effort.
C’est devant une salle maintenant bien remplie qu’Angel Crew commence son set, déclarant la guerre dès les premiers accords. Violent dancing et stage dives sont de la partie. C’était couru d’avance avec un bon groupe de hardcore et un tel line-up, comprenant le duo de chanteurs Danny (Deviate) et Pat (Backfire), les guitaristes Greg (Komah) et Ross (Lenght Of Time), et une section rythmique composée de Dockx (Backstabbers) à la basse et de Jonas (Komah) à la batterie.
Pour clôturer ce festival par une bonne partie de plaisir, rien de mieux que Fleddy Melculy ! Un mélange judicieux de très bons musiciens dont les guitaristes maîtrisent à la perfection la technique du crabe, une impressionnante présence scénique, une bonne dose d’humour autant dans les textes qu’en live, avec un Apu Van De Nightshop distribuant des BIFI ou exécutant des bruitages d’oiseaux au milieu des chansons. Ce soir, nous aurons eu droit à plusieurs featurings fidèles aux clips du groupe, à savoir Ross, les Dj’s de Goe Vur In Den Otto et Danny, pour un tribute à Deviate. Mais ils n’auront pas été les seuls à être monter sur scène, la moitié du public s’en étant donné à coeur joie, enchaînant les stage dives.
Seul bémol : les groupes auraient pu faire l’effort de parler en anglais pour se faire comprendre de tous. Mais, malgré la barrière de la langue, nous avons passé une bonne soirée !
Pierine Vande Zande