Un esprit logique serait sans conteste interpellé par la structure totalement symétrique du dernier Ed Wood Jr., The Home Electrical, dont la sortie est prévue ce 21 avril 2017 : deux titres instrumentaux, un titre sur lequel se pose une voix féminine, deux titres à voix masculine, un titre à voix féminine et deux instrumentaux, en guise de clôture.
Mais on a un esprit davantage rêveur que logique, et l’écoute de cet album nous a surtout donné le sentiment que le duo lillois, formé en 2008, désirait nous raconter une histoire. Une histoire qui commence doucement avec une ritournelle instrumentale 100% électro-psyché, Medellin, qui s’assombrit au fur et à mesure pour céder la place à une autre instrumentale (r-t), beaucoup plus courte, dont les mesures correspondent à l’intro du troisième titre : k.o.w.. L’album décolle et nous emporte dans une transe mystico-spatiale pour nous offrir une danse endiablée de l’espace (Outer Space) et arriver, en apothéose, au très énigmatique Grande Plage.
Après c’est le retour au calme, le decrescendo avec Temporary Moving In et cette magnifique et étrange voix de femme. Le disque, comme évoqué plus haut, se termine par deux instrumentaux Norman Bates et le très beau Nuits Noires qui, lorsque l’on ferme les yeux, nous donne le sentiment d’être perdus dans une forêt épaisse, lors d’une nuit sans lune.
La release party de The Home Electrical est prévue, ce vendredi 21 avril, à la Gare Saint Sauveur (Lille) où Ed Wood Jr. partagera l’affiche avec Billions of Comrades. Et on peut d’ores et déjà vous dire que ce nouvel opus est une très belle réussite !