À la rédac’ de BeCult, la moyenne d’âge se situe aux alentours de 11 315 jours passés sur la planète bleue. Nick Cave, au moment du tournage, en est à son 20 000e jour sur terre. L’intro du film est captivante, noyée d’écrans de télé qui passent du 1er au 20 000e jour de l’artiste australien désormais basé à Brighton, en Angleterre.
Ce docu romancé s’étale sur une journée et commence au réveil de la rock star. Mais que fait une rock star de ses journées? Nick Cave est super productif. Toujours en train d’écrire et de composer dans sa bulle. On le suit dans son cabinet d’écriture, en répétition avec ses Bad Seeds, chez son psycho analyste où il discute de ses souvenirs d’enfance et de l’influence paternelle, rendant visite à une de ses mauvaises graines, Warren Ellis, mais aussi aux archives de Brighton à la recherche de quelques photos et documents qui relatent son histoire.
Nick Cave raconte comment il écrit les paroles d’une chanson, issues de souvenirs qu’il a de certaines personnes et de certains événements… Entre ses différents voyages, il est au volant de sa berline noire et reçoit des invités qui ont marqué sa carrière, comme Blixa Bargeld et Kylie Minogue. Il explique aussi l’importance de jouer sur scène, devant un public, et l’importance de rendre cet événement mémorable pour celui qui s’y rend. Et croyez-nous, Nick Cave en concert, c’est quelque chose! Il veut continuer jusqu’au bout, et peu importe s’il a 26 000 jours au compteur, à l’instar de Mick Jagger.
La métamorphose scénique est hyper importante aux yeux du beau Nick… qui est un homme de goût au niveau vestimentaire, arborant de superbes chemises bien coupées, et quelques bagues à la limite du bling bling. Il est sexy comme un diable… Et ce depuis plusieurs décennies. Pourvu que ça dure!
Un superbe portrait de l’artiste par les réalisateurs Iain Forsyth and Jane Pollard, qui aurait pu durer un peu plus longtemps! Un film pour tous les fans de Nick, mais aussi pour tous les mélomanes amateurs.